Déchets ménagers recyclables : inauguration de l’usine Trivalo 33 à Illats

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Ce jour, les clients, partenaires, élus de Gironde sont présents sur le site d’Illats pour l’inauguration de l’usine Trivalo 33, mise en service en décembre dernier. Depuis cette mise en service, les 700 000 habitants de la dizaine de collectivités desservies* par le centre de tri d’Illats peuvent mettre dans leur poubelle jaune – de déchets recyclables – l’ensemble de leurs emballages plastiques (pots et barquettes) et non plus seulement les bouteilles. Ces habitants de Sud Gironde et des départements limitrophes continuent bien évidemment d’y mettre papiers, cartons, canettes, boites de conserve…

Le centre de tri d’Illats est en effet le premier centre de tri de Gironde à proposer le recyclage de l’ensemble des plastiques et autres déchets ménagers, appelée « extension des consignes de tri ». A ce jour, la moitié des foyers français bénéficient de cette avancée, l’ensemble de la France devrait être équipée d’ici fin 2023. Avec 50 salariés, la capacité annuelle de Trivalo 33 est de 40 000 tonnes.

L’usine a représenté 20 millions d’euros d’investissements pour le groupe. Dans son programme d’aide à la mise en place de l’extension des consignes de tri, l’éco-organisme Citeo a subventionné l’usine à hauteur de 950 000 d’euros. La Région Nouvelle Aquitaine a attribué 35 000 euros au projet, notamment pour la formation des opérateurs.

« Les technologies mises en place sur cette usine, qui représentent l’état de l’art, permettent de capter 95% des déchets recyclables entrants », confie François Pouliquen, Directeur de territoire Nouvelle Aquitaine. Les déchets des poubelles jaunes arrivent en effet en vrac sur l’usine. Les équipements derniers cris du site lui permettront d’obtenir en sortie une dizaine de matières recyclables différentes (PET clair, foncé, PE/PP, PEHD, papiers, cartons, acier, ferraille…). Celles-ci deviennent ensuite des nouvelles matières premières. Les plastiques deviennent des matières premières issues du recyclage après passage dans des usines de
régénération Paprec.

Pour cela, cette usine créée dans les années 2000 a été entièrement démolie et reconstruite, ses capacités étendues. Le chantier a duré un an, une année mouvementée. « Nous avons pendant le premier confinement été le seul site de Gironde à continuer de trier et recycler les déchets ménagers, rappelle François Pouliquen. Les matières issues de nos sites ont permis de ne pas interrompre la fabrication des emballages indispensables à l’industrie alimentaire ou pharmaceutique. Nous n’avons jamais cessé notre activité même pendant les phases de chantier. »

Le groupe Paprec gère plus de trente usines dédiées au tri de la collecte sélective en France, soit les déchets recyclables d’un français sur cinq. Leader du secteur, il a investi 400 millions d’euros dans ses usines de tri et choisi d’investir 20 millions d’euros dans la refonte complète de son site girondin, avec un process de haute technologie. Le process permet de séparer les matières selon leurs propriétés physiques : dix trieurs optiques ont notamment été installés pour séparer à grande vitesse les déchets entrants. Les missions des agents de tri, en fin de process, étant de contrôler la qualité du process et rectifier les erreurs de tri.