Paprec s'engage pour un recyclage organique
Des millions de tonnes de déchets facilement réutilisables pour fertiliser la terre sont produites chaque année en France. C’est le cas, par exemple, des déchets organiques issus des ménages, de la grande distribution ou de la restauration. C’est le cas également des déchets verts, des effluents agricoles ou des sous-produits provenant des agro-industries… La liste des déchets qui peuvent être collectés en vue de leur valorisation agronomique est longue.
Comme pour d’autres filières, ces déchets, s’ils sont collectés et valorisés dans des filières dédiées, peuvent devenir les ressources de demain : des fertilisants organiques produits localement et issus de l’économie circulaire… Ce qui signifie la fin d’un gaspillage de ressources et le début d’un cercle vertueux permettant de renouveler la matière organique des sols !
Paprec s'engage ainsi depuis 1999 dans le compostage. Et depuis 2010, nous sommes les pionniers sur le marché de la méthanisation industrielle dans un souci permanent de qualité des fertilisants produits.
COMMENT SONT REVALORISÉS LES DÉCHETS ORGANIQUES ?
Le compostage et le recyclage organique des biodéchets sont des pratiques ancestrales... Et pourtant, ces dernières décennies, beaucoup de ces déchets organiques ont été incinérés ou enfouies, en mélange avec d'autres déchets.
Aujourd'hui, de nombreuses solutions existent : il est possible de collecter séparément les biodéchets des industriels comme des ménages, et de les transformer en fertilisant agricole de qualité, via la valorisation agronomique. Celle-ci permet ainsi un retour à la terre des matières organiques.
Utilisés majoritairement par les agriculteurs, ces fertilisants contribuent largement à la préservation de l'environnement : ils permettent le stockage de carbone (cf. Initiative 4 pour 1000) ; limitent l'importation d'engrais minéraux fossiles et énergivores ; améliorent la tenue des sols face à l'érosion ; et favorisent la biodiversité des sols cultivés...
La production de fertilisants organiques sur nos sites
Paprec possède une dizaine de sites de compostage de déchets verts, répartis partout en France, souvent sur des sites multi-activités (qui possèdent plusieurs filières de valorisation de déchets différents).
Notre site de compostage le plus emblématique reste toutefois celui de Saint-Paul-la-Roche (Dordogne) : la filiale Paprec Agro y a installé des activités de broyage du bois, compostage selon les normes NFU 44-051 et NFU 44-095, ainsi qu’une ferme d’agroforesterie et un maraîchage bio.
Trois principales activités de recyclage et de valorisation des déchets organiques
Notre filiale Paprec Agro intervient sur 3 principales activités de recyclage et de valorisation des déchets organiques :
- Le broyage et la préparation de biomasse, pour l’utilisation du bois en chauffage urbain ;
- Le compostage de boues et de déchets organiques, pour la fabrication d’amendements ;
- Un espace de recherche et de pédagogie, dédié à la restauration des sols, l’agroforesterie et le maraîchage sur andains de compost.
Un ancrage territorial
Basée sur deux sites à Saint-Paul-la-Roche (24) et à Saint-Christophe-de-Double (33), Paprec Agro s'est affirmée au fil des dernières années comme spécialiste de la valorisation agronomique des boues, biodéchets et déchets verts par compostage. En 2019, la Commission européenne a décerné au site de Saint-Paul-la-Roche le prix européen du Développement Durable.
Le second site emblématique du groupe est l’unité de méthanisation CAPIK. Basée en Normandie, au nord de Rouen, ce site valorise les biodéchets des industries agro-alimentaires, commerçants et divers producteurs. Le digestat qui est produit sur ce site a fait l’objet d’une Autorisation de Mise sur le Marché (AMM), qui valide un usage agricole de qualité : cet engrais organique homologué est vendu aux agriculteurs locaux par notre co-actionnaire NATUP. Epandu grâce à des technologies permettant d’assurer un dosage précis et d’éviter le tassement des sols, il permet aux exploitants agricoles de modifier leurs pratiques de fertilisation, en utilisant des produits naturels, locaux et renouvelables.
QUE DIT LA LOI SUR LE TRAITEMENT DES DÉCHETS ORGANIQUES ?
Depuis la loi Grenelle II de juillet 2010, le tri à la source des biodéchets est devenu une obligation pour les « gros producteurs ». La Loi pour la Transition Energétique et une Croissance Verte (LTECV) de 2015 a entériné ces obligations faites aux « gros producteurs », en fixant des seuils dégressifs pour que même les entreprises les plus petites s’engagent vers le recyclage de leurs biodéchets (seuil aujourd’hui fixé à 10 t/an).
C’est cette même loi LTECV qui a instauré l’obligation d’un tri à la source généralisé, afin que chaque citoyen ait à sa disposition les moyens de collecter ses biodéchets en vue de leur valorisation (au lieu d’être éliminés avec les déchets ultimes). Fixée initialement au 1er janvier 2025, cette obligation a été avancée au 31 décembre 2023 par la loi Anti-Gaspillage et Economie Circulaire (AGEC) de 2020, conformément aux engagements européens.