Le métier de mécanicien chez Paprec Group
Lorsqu’ils ne traquent pas les futures pannes, les mécaniciens du groupe réparent celles qui peuvent compromettre la bonne marche d’une usine ou la sécurité de ses collaborateurs. Un métier crucial qui réclame autant d’organisation que d’improvisation.
Chargés de maintenir machines et camions en état, mais aussi de régler des problèmes très divers, les mécaniciens Paprec sont avant toute chose des collaborateurs polyvalents.
Carrosserie, chaudronnerie, mécanique, électricité : aucun domaine ne leur est inconnu. « Avoir plusieurs cordes à son arc, c’est une obligation dans notre métier, confie Grégory Guet, chef d’atelier chez Coved Environnemment Nîmes depuis quatre ans. Moi par exemple, j’interviens aussi bien sur les pelles de nos bennes que sur les moteurs des scooters de reconnaissance. »
Hormis les soucis électroniques qui nécessitent des équipements spécifiques, ces salariés multitâches traitent donc la plupart des pannes en interne, mais cherchent surtout à les éviter : « Notre première mission est d’effectuer un suivi permanent des véhicules explique Xavier Correge, du côté de Coved Lescar. Les chauffeurs partent donc en tournée avec des fiches sur lesquelles ils répertorient la moindre anomalie. Ensuite, nous commandons d’éventuelles pièces de rechange. »
Ce qui n’exclut pas quelques interventions de dernière minute « sur le lieu de collecte ou en centre-ville, et parfois même de nuit précise Grégory Guet. Il faut donc que nous soyons disponibles et très réactifs lorsque nous sommes d’astreinte. »
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Grégory Guet . Chef d'atelier - Coved Environnement
Des défis au quotidien
Pour certains d’entre eux, comme Patrice Galland, électromécanicien chez Paprec Trivalo Bretagne, le métier est différent. Présent depuis l’ouverture du site il y a deux ans, lui ne s’occupe pas du parc roulant et travaille uniquement « sur les process du centre de tri. Que ce soit les tapis, les systèmes de ventilation ou la presse à balles. Mon but est de faire en sorte que l’usine tourne bien. »
Une mission qui implique une recherche d’optimisation permanente : « nous passons beaucoup de temps à modifier les équipements pour fluidifier la production. »
Et demande un certain sens de l’anticipation : « nous préparons nos interventions et travaillons pendant les pauses, lors des changements d’équipes, pour éviter de prendre du retard. » Mais si tous les mécaniciens du groupe ne font pas exactement la même chose, tous s’accordent à dire que l’absence de routine fait le sel du métier : « Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas » explique Armand Loureiro, chez Paprec Sud-Ouest Atlantique.
« Régler des problèmes différents toute la semaine, changer son fusil d’épaule, s’adapter en permanence, c’est très stimulant. Et c’est même la raison pour laquelle j’aime ce job ! »