La bonne attitude : Comment s’y retrouver dans la jungle des écolabels ?
Logos, pictogrammes, labels écologiques, on en voit fleurir une multitude sur nos produits et il est parfois difficile d’y voir clair. Comment s’y retrouver dans cette jungle ? Faisons ensemble un petit tour d’horizon des écolabels environnementaux, pour mieux lire nos emballages et distinguer le logo gadget du vrai label écologique !
Qu’est-ce qu’un écolabel ?
Signes d’excellence, les écolabels garantissent un niveau d’exigence élevé en termes de limitation des impacts des produits et services sur l’environnement et la santé, tout en maintenant leur niveau de performance.
Les critères peuvent varier entre les produits mais l’exigence fondamentale reste celle-ci : des produits de qualité qui ont un impact réduit sur l’environnement. Véritable gage de sérieux pour les consommateurs, les écolabels permettent d’obtenir une information fiable sur la qualité écologique des produits et services et sont un bon moyen de valoriser les efforts des entreprises en matière de protection de l’environnement.
Chaque label écologique est représenté par un logo qui, lorsqu’il est apposé sur un produit, présente au public et aux acheteurs des garanties que ce produit a un impact réduit sur l’environnement, par rapport à d’autres produits similaires.
COMMENT OBTENIR UN ECOLABEL ?
Certifier un produit ou un service est généralement une démarche volontaire mais aussi payante (frais d’inscription, frais d’audit, etc.). La labellisation permet à l’entreprise d’être crédible et d’attirer les consommateurs séduits par un discours plus vert.
Il faut compter plusieurs mois de procédures et fournir un dossier technique qui répond entièrement aux critères de conformité du référentiel à l’organisme certificateur qui sera seul juge (Afnor Certification, Bureau Veritas Certification, AB certification, Ecocert, etc.). Un ou plusieurs certificateurs réputés indépendants et compétents procèdent ensuite à un audit de contrôle au niveau de l’achat de ses matières premières, du centre de production et de transformation, des espaces de stockage, des conditions de travail et du transport des produits. Ces premiers contrôles drastiques sont allégés au bout de trois années de certification.
Les cahiers des charges sont très exigeants. Ils nécessitent une vraie implication de l’entreprise. Il faut savoir que chaque référentiel compte à minima une centaine de critères.
Le saviez-vous ?
Pour vous repérer, l’Ademe a mis en ligne une page consultable librement, où elle recommande 100 labels environnementaux dans 12 catégories différentes.