Transformer les déchets du territoire en énergies vertes
La valorisation énergétique permet d'œuvrer pour la décarbonation de l'économie partout en France, grâce à la production d'énergies vertes à partir des déchets. De nombreux exemples permettent d'illustrer ce savoir-faire devenu indispensable à la transition écologique.
Pontenx-les-forges : Une énergie décarbonnée pour faire pousser les tomates
Dans les Landes, à Pontenx-les-Forges, la combustion des déchets alimente en énergie une éco-serre dans laquelle sont cultivées des tomates. La chaleur issue de la combustion des déchets permet de fournir 80% de l'énergie nécessaire au chauffage de la serre de tomates des Grands Lacs, située à un kilomètre, à Parentis-en-Born. Grâce à ce système, la température de la serre est maîtrisée et permet de produire 7 000 tonnes de tomates chaque année.
Saint-Benoît-la-Forêt : couvrir les besoins énergétiques d'un hôpital
Nichée au cœur de la forêt près de Chinon, l’unité de valorisation énergétique de Saint-Benoît-la-Forêt, en Indre-et-Loire, s’appuie sur une implantation historique. Bâtie en 1983 et administrée par Paprec Energies Opérations (ex Inova Operations) depuis sa mise en service, le site est né dans un but précis : générer de la chaleur à partir du traitement des ordures ménagères du SMICTOM du Chinonais pour chauffer l’hôpital voisin. Doté d’une chaudière en vapeur saturée et d’un four d’incinération à grilles remis à neuf lors de la reconduction du contrat en 2020, le site fait figure d’exception dans le département.
Saint-Barthélemy
La « perle des Caraïbes » est confrontée à trois problématiques de taille : la gestion des déchets, l’approvisionnement en énergie et l’apport en eau potable. Depuis 2001, l’unité de valorisation énergétique de Saint-Barthélemy répond à ces enjeux en transformant les déchets de l’île en énergie. Véritable joyau industriel, l’usine est capable de générer le tiers de l’énergie nécessaire au dessalement de l’eau de mer sur l’île.