avec les œuvres de J.G. Arvidsson, Romain Bernini, Jean Dubuffet, Till Gerhard, Quentin Gouevic, Toba Khedoori, Wallen Mapondera, Isa Melsheimer, Eva Nielsen, Louis-Cyprien Rials…

Véritable précurseur sur la nécessité de basculer vers l’économie circulaire et un modèle de croissance durable fondé sur le recyclage et la valorisation des déchets, Paprec a initié une incroyable aventure industrielle et humaine, qui fête ses 30 ans cette année.

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement le 5 juin, Paprec présente une sélection d’œuvres de sa collection autour de l’idée de matière et de ses métamorphoses. Cette proposition réunit ainsi des œuvres d’artistes français et internationaux explorant différents états de la matière et des énergies qui la traversent.

S’intéressant à la fois aux propriétés physiques des matériaux et à ce qu’ils véhiculent en termes de questionnements scientifique, historique et culturel, les différents artistes réunis dans cette exposition répondent toutes et tous au désir de capter l’essence des choses et de les transfigurer. En effet, nous ne pensons plus la matière comme un monde figé et inerte, mais comme un monde en mouvement, aux prises d’infinies transformations. Dès lors, utilisée comme source créative, la matière – qu’elle soit minérale, organique ou énergétique – évoque tout autant les richesses de la nature que les débats contemporains autour de l’exploitation des ressources et les enjeux environnementaux.

Face à l’incertitude d’un monde en mutation, les artistes – par le biais de démarches distinctes – explorent les phénomènes visuels qui nous entourent, parfois à la limite du perceptible, évoquant le bruissement de la Terre et ses transformations. Jouant avec les formes organiques, les structures architecturales, le plein et le vide, la transparence et l’opacité, l’ombre et la lumière, chaque œuvre rappelle les liens essentiels que nous entretenons avec les éléments (eau, air, terre, feu). Une certaine vision de la nature se dessine, par accumulation de strates, de perspectives, de vertiges et de lignes qui aident le regard à plonger, au-delà de la surface, au cœur de la matière.